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Œuf-course : tout savoir sur cet aliment incontournable

Manon

19 février 2025

Tout savoir sur les œufs

Les œufs sont parmi les aliments les plus consommés au monde, avec une popularité croissante ces dernières années. En 2023, la consommation d'œufs en France a atteint un niveau record de 224 œufs par habitant, soit une augmentation de 24 œufs par rapport à 2013.

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La répartition de cette consommation est la suivante :

  • Ovoproduits (c'est-à-dire des produits faits à partir d’œufs, comme les muffins, la mayonnaise, les pâtes aux œufs ou les biscuits) : 35 %
  • Œufs en restauration hors domicile (utilisés dans les restaurants, cantines, boulangeries, etc.) : 20 %
  • Achats des ménages en magasin (œufs achetés en boîte pour une consommation à domicile) : 45 %

(Source : chambres-agriculture.fr)

Cela signifie que chaque Français consomme en moyenne plus de 4 œufs par semaine, que ce soit à la maison ou à l'extérieur, sous forme d'œufs entiers ou d'ovoproduits. Mais derrière cette consommation massive se cache un marché complexe, en pleine évolution, avec des enjeux de bien-être animal, de pratiques agricoles et de gestion de la production.

🥚 Le marché des œufs en chiffres

L’industrie des œufs connaît une évolution importante, marquée par une transition ces dernières années vers des modes d’élevage plus respectueux des animaux. La demande pour des œufs bio et plein air continue de croître, obligeant les producteurs à s’adapter aux défis logistiques et sanitaires.

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📊 Répartition des modes de production

Il existe plusieurs types d'œufs, qui diffèrent selon leur mode de production :

  • Fermier Label Rouge : Ces œufs proviennent de petites exploitations avec un maximum de 3 800 poules. Les œufs sont récoltés à la main dans des nids de paille, mais cette méthode est moins rentable et devient rare à cause des coûts de gestion élevés.
  • Bio : Les œufs bio proviennent de poules élevées dans des conditions strictes, avec un accès en extérieur garanti toute l’année (4m2 par poule) et une alimentation 100 % biologique.
  • Label Rouge : Ces œufs sont soumis à un cahier des charges plus stricte que ceux du plein air mais moins stricte que le Bio. Les poules ont accès à l’extérieur (2m2 par poule) et leur alimentation contient au moins 50 % de céréales.
  • Plein air : Les œufs de plein air proviennent de poules avec un accès extérieur. Mais leur alimentation est issue de l’agriculture conventionnelle, respectant les normes de sécurité alimentaire. À l’intérieur, la densité est limitée à 9 poules par m².
  • Au sol : Contrairement aux idées reçues, les œufs de poules élevées "au sol" ne signifient pas qu'elles ont accès à l'extérieur. Elles sont élevées en bâtiment, mais sans cage, avec une densité maximale de 9 poules par m² et la possibilité de se déplacer sur plusieurs niveaux dans certains élevages.
  • Cage (ou élevage intensif) : Bien que cette méthode ait longtemps dominé (750 cm² par poule), elle est en déclin ! Aujourd’hui, 20 % des œufs proviennent de ces élevages, contre 60 % en 2014. Le marché vise à éliminer totalement les œufs en cage d'ici 2024. Il était temps ! En Belgique ou en hollande par exemple, il n’y a plus aucun oeuf cage.

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Comment se repartit actuellement le marché des œufs ?

  • Bio : 20 %
  • Label Rouge : 10 %
  • Plein air : 50 %
  • Au sol : 10 %
  • Cage : 10 %

Chez Bene Bono, nous vous proposons à la fois des œufs Bio et des oeufs plein air, pour un choix plus éthique et responsable !

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🐝 Un produit bien trop souvent gaspillé

Une partie de la production est écartée des circuits classiques GMS pour diverses raisons absurdes :

🥓 Les raisons du gaspillage

  • Gros œufs : les œufs sont de plus en plus gros à mesure que la poule vieillit (ou mange ;). Ces gros œufs, souvent produits en fin de vie des poules (78-80 semaines) atteignent jusqu’à 64 g et sont écartés car leur taille ne correspond pas aux standards… des boîtes. Aussi, plus l’œuf est gros, plus sa coquille s’étire et se fragilise !
  • Petits œufs : ces oeufs produits au début de ponte (à partir de 20-22 semaines) ou par une chaleur excessive (particulièrement en été) sont eux aussi moins demandés. Ces premiers œufs déclassés pèsent entre 40 g et 53g.
  • Œufs fêlés : les machines de tri scannent chaque œuf dans les stations de conditionnement. Que la membrane interne soit intacte ou pas, il ne peut être vendu en GMS. Il est donc revendu pour de l’alimentation animale ou pour produire des ovoproduits.
  • Œufs sales : en France, on ne lave jamais un œuf, car la coquille possède une protection naturelle contre les bactéries. Un œuf sale est donc mis de côté par la grande distribution.
  • Œufs blancs : la couleur de l'œuf, déterminée par la race de la poule, n'affecte pas le goût. Pourtant, les œufs blancs, bien que provenant de poules plus productives et économes, sont moins populaires en France, où les œufs bruns sont préférés.
  • Enfin, des anomalies comme des œufs poreux, bombés ou déformés peuvent aussi entraîner leur déclassement.

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🌱 Que deviennent les œufs non commercialisés ?

Heureusement, les œufs rejetés ne sont pas toujours gaspillés. Ils peuvent être revalorisés de la manière suivante :

  • Alimentation animale : Les œufs trop petits ou trop gros, fissurés ou sales sont utilisés pour l’industrie de l’alimentation animale, où ils sont transformés en protéine déshydratée.
  • Transformation en ovoproduits : Certains œufs sont transformés en produits industriels comme les œufs liquides, utilisés pour des produits de boulangerie et de pâtisserie.
  • Revalorisation agricole : D’autres œufs invendus peuvent être utilisés comme fertilisants naturels dans l'agriculture.

Chez Bene Bono, nous valorisons ces oeufs mis à l’écart !

🥚 Nos œufs anti-gaspi

Chez Bene Bono, nous nous engageons activement contre le gaspillage alimentaire ! Nos œufs Bene Bono créés en collaboration avec Cocorette, proviennent d'œufs écartés des circuits classiques pour des raisons de taille ! Trop petits, trop gros, oeufs bio ou oeufs plein air, on les sauve ! 3-1.jpg

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