blog.back.button
  • Coulisses

Pourquoi nous devenons Bene Bono

Sven Ripoche

30 novembre 2022

Un changement de nom ce n’est pas toujours évident. C’est long, difficile et même un peu stressant. Pourtant nous avons décidé de changer de nom. Bye bye Hors Normes, bienvenue Bene Bono. On vous dit pourquoi.

Fini la comparaison, fini l’ ”anti”, bonjour les bons produits

Deux choses nous trottaient dans la tête depuis quelque temps. D’une part, quand on parlait avec des agriculteurs, on se rendait compte qu’ils évoquaient toujours la qualité des produits, le travail de la terre difficile en bio. Ils voulaient tout le temps qu’on goûte la pomme, la carotte, l’endive, l’asperge. Peu importe la forme. D’autre part, on trouvait injuste que de consommer tous les bons produits, quel que soit leur look ou leur calibre, reviennent à être hors de la norme. 

On s’est donc dit qu’ ”Hors Normes” ne collait plus avec ça. A quel moment comprenait-on que nos produits étaient très goûtus, hyper sains, avec ce nom ? Pourquoi, pour exister, devions-nous nous présenter en opposition à des normes absurdes ? Vous l’avez compris, il était temps de revendiquer une nouvelle norme plus juste : celle du bien et du bon. La bonne norme, c’est la bonne manière de consommer aujourd'hui : des produits qui ont du goût, toujours sauvés du gaspillage, toujours moins chers et toujours bons pour la planète. Défenseurs du bien et du bon, on s’appellera donc… Bene Bono ! Mais si vous croyez que ça s’est passé en deux coups de cuillère à pot, lisez la suite...

Nouveau nom, mais toujours la même mission : sauver les bons produits

En fait, ce n'est pas la première fois qu’on change de nom. Au début, on s'appelait “Taste It”. Mais juste avant de lancer notre campagne Ulule en octobre 2020, on a décidé de changer pour quelque chose qui sonne mieux, et qui explique un peu ce qu’on faisait : on sauve les produits “hors normes”. A l’époque, à deux, on a déjà beaucoup - mais alors vraiment beaucoup - hésité. Tous nos proches y passaient :”tu préfères Les Rescapés, Extra, ou Hors Normes” ? Résultat : quelques avis très différents, et énormément de “faut pas changer, Taste It c’est bien !”, “les gens n’aiment pas le changement, faites attention…”.

Finalement, on a sauté le pas et on n'a jamais regretté. Alors aujourd’hui, certes on “flippe” un peu, mais on sait que le changement est bon, quand il a un but clair et qu'il est bien expliqué. On est sûr qu’on veut :

  • Continuer à sauver des tonnes de produits du gaspillage, à montrer que la bonne norme c’est de ne pas s’attacher à la taille ou à la forme des produits, mais à leur qualité
  • Rendre encore plus hommage aux producteurs, dont le travail nous permet de proposer des produits goûtus, sains et respectueux de l’environnement

Bref, on veut incarner la bonne démarche (Bene) et les bons produits (Bono).

Photo équipe annonce Bene Bono
Ça c’est nous quand on a annoncé le nouveau nom, on espère que vous aussi vous êtes aussi à fond…

5 mois pour ça…

Il est temps de vous raconter l’envers du décor d’un changement de nom. Parce que ça ne s’est pas fait en un claquement de doigts. Pour être précis cela nous a pris 5 mois et 5 jours. Et on s’y est mis à plusieurs : Claire, Grégoire, Marc, Clémence, Mahuna et moi (Sven). Voici les grandes étapes d’un changement de nom :

  • Mettre des mots sur un sentiment : dès lors qu’on se rend compte qu’il manque quelque chose à son nom, il faut le préciser, c’est la première étape. C’est là qu’on s’est dit qu’on voulait parler du côté “bon” de nos produits ;
  • Se donner des règles pour trouver un nom : il doit être ceci, pas cela, sonner de telle façon, ne pas être trop long, etc. Nous on s’est par exemple dit qu'on ne voulait pas être dans l’ “anti”, pas associé à une fin de vie d’un produit, pas ironique ;
  • Se lancer, trouver quelques premiers noms : la première liste d’idées émerge, c’est un bon exercice pour identifier ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas. Des noms en anglais tombent, d’autres trop compliqués ou trop abstraits aussi ;
  • Affiner une sélection de noms : on cherche de nouvelles idées, et surtout, on vérifie qu’on peut les utiliser. C’est la partie minutieuse. Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle pour les intimes), c’est là que l’on sait si quelqu’un utilise déjà un nom pour une activité similaire. Bref, nous avons fouillé pour voir si nos noms préférés étaient disponibles sur la base de l’INPI et sur Google. 
  • Choisir notre nom : on a eu de la chance, nos six avis ont été étrangement proches (alors qu’on avait très peur de se retrouver dans une situation inverse…). Bene Bono était LE nom qu’il nous fallait, c’était comme une évidence. Le bien, le bon, une sonorité chantante, un nom qui marque. Tout y était ! 
  • Déposer Bene Bono : finalement on a déposé la marque en France et en Europe, pour toutes les classes d’activités (comprendre tout ce qu’on fait : vente de produits, livraison alimentaire, etc.). C’est très long et pas vraiment marrant, mais c’est important…
portrait chinois de Bene Bono
Nous quand on nous demande de choisir des images pour décrire Bene Bono… Oui on est partis loin.

Dites-le à vos proches qui stressent

Vous l’aurez compris, on change de nom, pas de mission. On veut mettre en avant les bons produits qu’on sauve ensemble, avec vous et nos producteurs partenaires. On devient Bene Bono pour le dire clairement : avec nous, c’est bon de faire bien les choses.

Alors on compte sur vous pour le dire à ceux qui n’ont pas eu le temps de nous lire jusqu’au bout ;)

 

 

La plateforme de dépôt de marque INPI
Voilà à quoi ressemble la plateforme de l’INPI, qu’on connaît bien maintenant.

discover.title

discover.first.subtitle

discover.first.description

discover.second.subtitle

discover.second.description

discover.third.subtitle

discover.third.description

button.baskets

newsletter.title

newsletter.description

newsletter.button

socials.title

socials.description

last.article.title

L’agroécologie kesako ?

Réchauffement climatique, crise de la biodiversité, mais aussi résilience alimentaire, aléas climatiques et pertes agricoles… Avec FEVE, on s'est demandé : et si l’agroécologie avait une solution à proposer ? 🧐

Et si le père Noël était vraiment une ordure ?

Ahhhh, Noël… ses guirlandes scintillantes, ses repas gargantuesques… et son empreinte carbone XXL ! Spoiler : cette année, le Père Noël pourrait bien se retrouver sur la liste des vilains, mais tout n’est pas perdu ! On vous explique tout, chiffres* à l’appui.

Des tablettes qui réchauffent les cœurs : notre action solidaire de Noël

Cette année, plutôt que de s’ajouter à la pile de messages commerciaux classiques, Bene Bono a choisi de créer une action qui a du sens, qui va au-delà des cadeaux et des guirlandes. Une action qui apporte du réconfort à ceux qui en ont vraiment besoin 🎄 Allez, on vous raconte ?