Ahhhh, Noël… ses guirlandes scintillantes, ses repas gargantuesques… et son empreinte carbone XXL* 🎁*. Mais derrière l'image festive et généreuse du Père Noël, il y a aussi des aspects moins écologiques qui méritent qu’on s’y attarde. Et si on faisait tomber le bonnet et la barbe pour regarder ce personnage sous un autre angle ?
Spoiler : cette année, le Père Noël pourrait bien se retrouver sur la liste des vilains, mais tout n’est pas perdu ! On vous explique tout, chiffres* à l’appui 👇
*les chiffres dans l’article concernent la France.
Un Père Noël à la morale douteuse…
Une générosité vraiment… débordante 🎁
Le Père Noël, c’est cette tierce personne bien intentionnée qui, à force de vouloir trop donner, finit par encombrer votre salon avec des trucs inutiles. La preuve, chaque année, les Français offrent en moyenne 6,5 cadeaux chacun, soit environ 300 millions de cadeaux durant les fêtes de fin d’année.
C’est donc comme ça que ces derniers (les cadeaux, on précise) se positionnent à la première place des postes d’émissions de gaz à serre à Noël (ça donne de quoi réfléchir).
Répartition de l’impact environnemental par typologie de cadeaux lors des fêtes de fin d'année (source : Le Monde)
Le hic ? Près de 12 millions ne seront jamais utilisés, et près d’un million passeront directement à la poubelle selon une étude de l’ADEME.
Ajoutez à cela le drame des emballages cadeaux : on utilise 365 000 tonnes de papier chaque année en France, dont la plupart ne sont pas recyclables. Résultat ? 70 000 tonnes de CO₂ émises juste pour couvrir des boîtes. Et les rubans en plastique ? Un coup de vent, et les voilà en route pour rejoindre les 12 millions de tonnes de plastique qui finissent chaque année dans nos océans.
Un traîneau pas si magique ✈️
On l’imagine traversant le ciel sur un traîneau tiré par des rennes… Mais dans le monde réel, c’est plutôt l'équivalent d’un marathon mondial de livraisons express.
Il s’avère que Père Noël fait plutôt sa tournée en avion-cargo… Un moyen de transport pour lequel on parle d’une empreinte carbone qui pourrait exploser les compteurs. Une seule tonne transportée sur 7 000 km en avion génère 1 676 kg de CO₂. Alors, imaginez si on multiplie ça par le nombre de tonnes de cadeaux qui sont baladés à travers le monde 😱
Côté déplacements familiaux, les fêtes de fin d’année restent également une période chargée 👇
- 62 % des émissions de gaz à effet de serre des déplacements sont générées par des trajets en voiture, avec un aller-retour moyen émettant 100 kg de CO₂ par véhicule.
- En comparaison, 37 % sont générées par des trajets en avion, qui reste donc l’un des moyens de transport les plus polluants.
Bonne nouvelle, les solutions ne manquent pas pour réduire cet impact : le covoiturage, le train, ou même des regroupements locaux pour éviter les longs trajets.
Un appétit sacrément vorace 🥂
À table, on ne fait pas les choses à moitié, et c’est tout l’esprit des fêtes ! Mais entre les produits importés (saumon fumé de Norvège, ananas du Costa Rica ou encore avocats du Mexique) et les portions souvent trop généreuses, l’empreinte écologique peut vite grimper.
Chaque année en France, 76 000 tonnes de nourriture (soit 3kg par ménage versus 30kg par personne sur une année selon WWF) sont gaspillées pendant les fêtes, alors qu’il existe des astuces simples pour mieux doser et recycler les restes.
Selon une étude de l’ADEME, les repas “classiques” de Noël émettent environ 970 kilotonnes de CO₂ soit 33 kg par foyer, mais des gestes comme privilégier les produits locaux et de saison, ou intégrer des alternatives végétariennes, peuvent faire la différence sans enlever une miette de plaisir.
Une passion pour les décorations… pas toujours durables 🎄💡
Le Père Noël adore la magie des guirlandes et l’odeur des sapins, mais ses choix décoratifs laissent à désirer…
Prenons son fameux sapin.
Lorsqu’il opte pour un sapin naturel, cela semble être un bon point ! Mais pas si celui-ci est coupé sans être replanté : cela représente environ 3,1 kg de CO₂ pour chaque arbre.
On serait tenté de lui pardonner… jusqu’à ce qu’on découvre qu’il est aussi tenté par les sapins artificiels, certes réutilisables, mais avec une empreinte de 48,3 kg de CO₂. Il faudrait l’utiliser 20 ans pour équilibrer son impact !
Source : Energence - Sapin, quel arbre choisir ?
Heureusement, notre cher Père Noël explore aussi des alternatives :
- Les sapins en pot, qu’il peut replanter après usage.
- Ou encore des créations DIY, qui remplacent les arbres traditionnels par des matériaux recyclés ou naturels.
Et les guirlandes, alors ?
Rien de tel pour plonger dans la magie des fêtes, pas vrai ? Mais notre cher Père Noël a une fâcheuse tendance à en faire trop… Avec ses guirlandes clignotantes et ses lumières multicolores, il contribue non seulement à une consommation énergétique excessive, mais aussi à une pollution lumineuse qui perturbe le cycle naturel de la faune.
“Vous voulez pas baisser les lumières ? Ça pique un peu les yeux là…”
Les animaux, désorientés par cette lumière artificielle, peinent à trouver leurs repères dans la nuit. Par exemple, les oiseaux migrateurs peuvent être attirés par ces éclats intempestifs, quitte à dévier de leur route ou à s’épuiser inutilement. Même les insectes nocturnes, cruciaux pour nos écosystèmes, voient leurs habitudes chamboulées.
Le Père Noël commence toutefois à s’amender. Il remplace progressivement ses guirlandes énergivores par des LEDs, beaucoup plus efficaces et durables. Il a même appris à programmer ses illuminations pour qu’elles s’éteignent une fois les lutins au lit ! Et si, cette année, on s’inspirait de lui en privilégiant des décors lumineux doux, utilisés avec parcimonie, pour limiter leur impact ?
Mais qui semble vouloir se racheter !
Heureusement, tout n’est pas perdu : le Père Noël peut apprendre à mieux faire et nous aussi ! Même les petites actions comptent pour alléger son empreinte écologique (et la nôtre aussi) sans sacrifier la magie 🪄
Opter pour des cadeaux plus verts 🌱
Et si, cette année, le Père Noël troquait sa hotte traditionnelle contre des choix plus responsables ? Pourquoi pas opter pour :
- La seconde main : pourquoi pas un Magimix reconditionné plutôt qu’un modèle neuf ? En plus de réduire l'empreinte carbone, c'est souvent moins cher. Vous devez connaître les boss du marché BackMarket ?
- Les cadeaux immatériels : cours de cuisine, abonnements ou expériences. Une empreinte quasi nulle, mais un effet maxi - on vous conseille de regarder sur WECANDOO pour trouver votre bonheur !
- Limiter les cadeaux inutiles : et si on offrait moins, mais mieux ?
Emballer sans gaspiller 🌍
L’emballage est souvent éphémère, mais il peut être repensé pour durer. Pourquoi ne pas adopter les furoshikis, ces tissus réutilisables d’inspiration japonaise ?
En plus d’être pratiques, ils apportent une touche élégante aux cadeaux. Les papiers recyclés et les boîtes cadeaux réutilisables sont aussi des options à la fois écologiques et esthétiques.
Pour les amateurs de simplicité, un sac kraft bien choisi (ndlr : comme les nôtres hehe) fait parfaitement l’affaire et peut servir plusieurs fois. L’idée n’est pas de renoncer à la magie des paquets cadeaux, mais de l’adapter à des pratiques plus respectueuses de notre environnement.
Un menu de Noël plus durable 🍽️
Sur la table de fête, il est tout à fait possible d’associer plaisir et durabilité :
- Privilégiez des produits locaux et de saison donne non seulement une saveur authentique au repas, mais réduit aussi l’impact environnemental (on vous glisse le calendrier de saison de Greenpeace, ça peut servir).
- Cuisinez des fruits et légumes d’hiver (panais, orange, topinambour, poire, etc.) qui, par exemple, peuvent être sublimés dans des plats faits maison aussi gourmands qu’éco-responsables (ça tombe bien car on a tout un tas de recettes qui devraient vous plaire).
- Intégrez des alternatives végétariennes ou locales. Le foie gras vegan existe (oui, oui, ça s’appelle du “faux gras” et c’est vraiment pas mal) et il commence à avoir du succès !
Pour limiter le gaspillage, pensez à ajuster les portions en fonction de vos convives. Et s’ils vous en reste sur les bras, transformez-les en nouvelles recettes : une soupe réconfortante, un gratin ou même une tarte salée. Ce n’est pas seulement un geste pour la planète, c’est aussi l’occasion de prolonger la convivialité des fêtes !
Alors, le Père Noël est-il une ordure ?
Pas totalement, mais il pourrait revoir ses habitudes, tout comme nous ! Chaque geste compte pour transformer Noël en une fête plus responsable, sans sacrifier la magie : des cadeaux choisis avec soin, des repas réfléchis et des trajets plus doux ❤️
Et si, cette année, on devenait tous des lutins écolos pour aider le Père Noël à réinventer sa légende ? 🎄🌍
Pour aller plus loin
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