Chaque printemps, à l’approche de Pâques, les rayons des supermarchés débordent de lapins en chocolat, d’œufs fourrés, de fritures multicolores. Une tradition joyeuse et gourmande, qui mobilise toute la filière agroalimentaire… mais qui cache un envers du décor bien moins réjouissant.
En France, plus de 15 000 tonnes de chocolat sont consommées uniquement pendant le week-end de Pâques. C’est environ 1 kilo par seconde, un record saisonnier. Mais derrière cette montagne de douceurs se cachent un impact environnemental massif, une filière encore très opaque, et un gaspillage largement invisible.
Alors, comment faire pour se régaler tout en respectant la planète ?
L’impact environnemental du chocolat : une douceur à fort coût
1. La déforestation au cœur de la production de cacao
Le cacao est majoritairement cultivé dans des zones tropicales, notamment en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigéria. À eux trois, ces pays représentent plus de 70% de la production mondiale. Mais cette culture a un prix : entre 1990 et 2015, la Côte d’Ivoire a perdu plus de 80% de ses forêts primaires, principalement au profit de plantations de cacao.
➡️ Selon le WWF, la production de cacao est responsable d’environ 3,5 millions d’hectares de déforestation, avec des conséquences dramatiques : perte de biodiversité, destruction d’habitats naturels, contribution au dérèglement climatique.
2. Une culture très consommatrice de ressources
La culture du cacao demande beaucoup d’eau, de terres, et dépend souvent de pesticides et d’engrais chimiques, qui polluent les sols et les nappes phréatiques. En moyenne, produire 1 kg de chocolat émet 19 kg de CO₂, selon une étude de l’université de Manchester.
Ajoutez à cela le transport (souvent intercontinental), les multiples étapes de transformation, et les emballages plastiques individuels, et vous obtenez une empreinte carbone importante pour un simple œuf en chocolat.
3. Le gaspillage invisible du chocolat industriel
Rayé ? Cassé ? Jeté ! Dans les usines, des tonnes de chocolat sont écartées chaque année. Un lot peut être refusé car le marbrage n’est pas assez régulier, la tablette légèrement cassée, ou parce que les produits ont été mal étiquetés ou mélangés dans la mauvaise caisse.
➡️ Selon une estimation de la FAO, plus de 7% du chocolat produit dans le monde est gaspillé avant d’atteindre les rayons. Et cela n’inclut pas le gaspillage chez les distributeurs ni chez les consommateurs.
Pire encore, beaucoup de ces chocolats “imparfaits” sont pourtant parfaitement comestibles. Uniquement mis au rebut pour des raisons esthétiques ou logistiques. Absurde, non ?
4. Une production massive… et une surconsommation problématique
Pâques est devenue une véritable course à la production. Pour répondre à la demande, les industriels lancent leurs lignes de production dès janvier, anticipant parfois mal les volumes. Résultat : des invendus massifs qui finissent en promotions de dernière minute… ou à la poubelle.
Un grand distributeur français a reconnu avoir jeté plus de 40 tonnes de chocolats invendus l’an dernier après le week-end de Pâques.
Chez Bene Bono, on a choisi une autre voie : du chocolat cassé, rayé, mélangé, refondu… mais toujours délicieux.
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Pâques écolo : c’est possible !
Voici quelques idées pour un Pâques plus vert :
- Privilégiez le vrac ou les chocolats non emballés individuellement
- Choisissez des chocolats bio, équitables, ou français (moins de transport, plus de transparence)
- Évitez les décorations et figurines jetables
- Offrez des chocolats “imparfaits” mais délicieux (comme ceux de Bene Bono !)
- Faites vos propres chocolats maison avec des moules réutilisables et des ingrédients issus du commerce équitable
Et surtout… ne jetez pas les chocolats “un peu fondus” ou cassés : râpés sur une brioche, fondus en ganache, mixés dans un gâteau, ils feront encore des merveilles.
Alors, on résume ?
Le chocolat reste un plaisir. Et on ne vous dira jamais d’y renoncer.
Mais aujourd’hui, faire des choix plus responsables, c’est possible. En connaissant l’impact de nos douceurs, en luttant contre le gaspillage, en soutenant des filières plus humaines et plus justes, on peut faire rimer chocolat et conscience.
Et si cette année, Pâques devenait une fête joyeuse ET durable ?
Chez Bene Bono, on y croit. On vous aide !
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